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Week-end jeunes (futures) mathématiciennes

F. Aoustin

Une initiative pour faire connaitre le monde professionnel des mathématiques aux jeunes filles sont des rencontres organisées chaque année pour les lycéennes.

Les 25 et 26 novembre derniers, l’École normale supérieure de la rue d’Ulm a ouvert ses portes à une vingtaine de lycéennes pour un « Rendez-vous des jeunes mathématiciennes ». Louise et Loréna, deux élèves de terminale du lycée Condorcet de Saint-Quentin, dans l’Aisne, ont participé à cette opération portée par les associations Femmes & mathématiques et Animath.

Tangente éducation : Qu’est-ce qui vous a poussé à participer à ce week-end des jeunes mathématiciennes ?
Louise : Je ne savais pas encore ce que je voulais faire, juste que je voulais continuer dans le domaine des mathématiques. Ce week-end était alors l’occasion de rencontrer des personnes « du milieu » et d’en savoir plus sur leurs métiers et leurs études.
Loréna : Les mathématiques sont ma matière préférée au lycée et je ne savais pas encore où me diriger après le lycée, je voulais donc me faire une idée plus précise du milieu mathématique, voir quels peuvent être les débouchés, les parcours...

: Quelles ont été vos différentes activités durant ce week-end ? 
Loréna : Nous avons fait une chasse au trésor comportant des énigmes mathématiques et assisté à des conférences de mathématiciennes.
Louise : Nous avons également fait des recherches, par groupes, sur différents problèmes ouverts et pour finir nous avons fait un speed meeting avec différentes femmes travaillant dans le domaine mathématique.

: Ce week-end a-t-il changé votre point de vue sur quelque chose ? 
Loréna : Oui, cela m’a permis de me rendre compte que de nombreuses passerelles existent dans le milieu mathématique et qu’il comporte beaucoup plus de branches que ce que j’imaginais.
Louise : Je ne m’étais pas rendu compte qu’il y avait aussi peu de place, encore aujourd’hui, pour les filles en maths, et dans les autres matières scientifiques. Au lycée, on a plutôt une parité égale fille-garçon en série S, mais on nous a montré pour la suite que cette parité diminuait fortement. Et cela en décourage certaines ou laisse malheureusement certains préjugés péjoratifs sur nos capacités.