Un tableau blanc, des poulies, des poids… Une petite manipulation et son traitement analytique permettent de dépoussiérer le théorème de Pythagore grâce au principe d'équilibre des forces.

Le plus célèbre des théorèmes

Des théorèmes qui jalonnent l’enseignement de la géométrie, et plus généralement des mathématiques, celui attribué à Pythagore est sans conteste le plus célèbre. Sa notoriété peut se mesurer au nombre de situations-problèmes qu’il contribue à solutionner, et à la diversité des contextes auxquels ces situations sont empruntées. Mais l’attachement qu’il suscite chez les uns et chez les autres – professeurs comme élèves – tient probablement à sa possible et accessible approche expérimentale : tracés, découpages, assemblages, pesées,  usage de jeux de construction ou du grapheur numérique… sans oublier la corde à treize nœuds. Découvrir ou redécouvrir le théorème de Pythagore commence souvent par une phase de manipulation.

Un classique revisité

Parmi les pratiques qui revisitent le théorème de Pythagore, en voici une, menée en cours de sciences physiques, et relative à l’équilibre d’un système soumis à trois actions mécaniques coplanaires. Mettons à disposition des élèves le matériel suivant : un tableau magnétique, deux poulies, un long fil, une collection de petites masses marquées à crochet, toutes identiques (il en faut douze). Positionnons les poulies sur le tableau, en ... Lire la suite gratuitement